Tout le monde peut un jour s’être auto-saboté, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle.

Peur d’échouer, manque de confiance en soi, blessures profondes de l’enfance sont à l’origine de ce comportement inconscient. Il est important de les identifier, de les comprendre pour mieux dépasser ce système pernicieux qui finalement génère beaucoup de souffrances personnelles et autour de soi.

Si ce sujet vous interpelle, je vous invite à prendre quelques minutes pour lire l’article ci-dessous qui vous explique en quoi consiste l’auto-sabotage, de quoi il est nourri et comment il est possible de s’en sortir ! 

1/ L’auto-sabotage, un mécanisme protecteur issu de l’enfance

Mécanisme enfant

Intimement convaincu(e) qu’elle ne réussira pas dans sa vie, l’experte de l’auto-sabotage est une personne qui en réalité est nourrie de croyances limitantes impactant sa vie personnelle et professionnelle :

  • « Je ne suis pas fait(e) pour être aimé(e) / apprécié(e) »
  • « Je n’ai jamais de chance, alors autant renoncer »
  • « Je ne suis pas fait(e) pour des responsabilités, ce poste n’est vraiment pas pour moi »
  • « Je ne suis pas doué(e) pour les études, alors autant viser un parcours simple et rapide »

Au fond d’elle-même cette personne est remplie de peurs d’échouer ou de perdre le contrôle sur les situations vécues. Elle est nourrie de doutes sur sa valeur personnelle ou professionnelle. Ceci l’angoisse profondément et l’empêche d’avancer dans son existence. Pourtant, elle perçoit cette attitude comme un bénéfice pour elle : fuir la douleur, échapper à la peur, ne pas prendre de risques pouvant la mettre en difficulté.

Pour se prouver que ses peurs et doutes sont justifiés, elle peut mettre en place des systèmes stratégiques de sabotage dans différents domaines de sa vie:

  • Dans la vie amoureuse, par des comportements de rejet de l’autre :
    • agressivité,
    • indifférence,
    • sautes d’humeur perturbantes,
    • distanciation vis-à-vis de la personne qui s’intéresse à elle,
    • non mise en valeur lors d’un rendez-vous amoureux pour être sure que l’autre ne donnera pas suite.
  • Dans la vie sociale, en adoptant
    • une forme d’attentisme et de repli sur soi,
    • en arrivant en retard systématiquement à des rendez-vous,
    • en annulant des rencontres au dernier moment,
    • en cultivant des critiques négatives sur tout ce qui l’entoure,
    • en développant ainsi une mauvaise ambiance autour d’elle.
  • Dans la vie professionnelle
    • en refusant systématiquement les promotions ou toute nouvelle tâche qui permettrait de la faire évoluer positivement bien souvent du fait d’un syndrome de l’imposteur,
    • en procrastinant et en le justifiant par son perfectionnisme,
    • en ne finissant pas les tâches importantes en cours, se mettant ainsi en faute,
    • en critiquant sa hiérarchie auprès de ses pairs de façon à provoquer de potentiels incidents.
  • Dans la vie personnelle,
    • par une attitude d’auto-critique permanente,
    • par une absence de temps pris pour elle,
    • par une mauvaise hygiène de vie pour ne pas être à son avantage,
    • voire par des actions visant à se faire du mal à elle-même.

Tous ces mécanismes mis en place pour ne pas réussir sont en fait totalement inconscients, et sont le fruits de blessures profondes d’enfant qui ont réussi à envahir tout l’esprit de cette personne.

Bien souvent de simples petites phrases émises par des parents trop autoritaires, manquant d’empathie, ou eux-mêmes souffrant de croyances négatives ont fait leur mal : « Tu es méchant(e) », « Tu ne sers vraiment à rien », « Tu es incapable », « Tu n’es vraiment pas doué(e), laisse moi faire… », « Tu ne feras jamais rien de ta vie…. », « Personne ne pourra t’aimer, tu es trop pénible… »

Face à ce type de messages violents, l’enfant va cultiver un manque de confiance et d’estime de soi et va développer autour de lui un carcan considéré comme protecteur.

La personne auto-saboteuse adulte ne verra ainsi plus que par des filtres nourris de négatif. Elle accusera malheureusement toujours des causes extérieures pour justifier ses échecs et sa situation actuelle, plutôt que de plonger dans une introspection personnelle.

Pourtant c’est grâce à un travail sur elle et sur son subconscient qu’elle pourrait s’en sortir.

2/ Le coaching et l’hypno-coaching pour aider à avancer

Coaching hypnocoaching

Le coaching est un accompagnement précieux pour prendre conscience des croyances qui peuvent avoir nourri ce manque de confiance, d’estime ainsi que leurs origines. Seul(e) il n’est pas toujours facile de faire le point sur son histoire personnelle et d’avoir le recul pour conscientiser les mécanismes surprotecteurs mis en place au fur et à mesure.

Par l’échange avec un coach bienveillant, formé pour l’écoute active et la reformulation, la personne souffrant d’auto-sabotage peut prendre conscience de son mécanisme mental, repérer des petites phrases entendues ou les souffrances vécues à l’origine de son état.

Parfois le simple coaching ne suffit pas et l’hypnose devient un outil complémentaire très utile pour aller parler au subconscient, mémoire vive de stockage des événements douloureux de la personne auto-saboteuse.

En effet, habituée à se trouver des excuses, l’échange avec le coach pourrait tourner en rond, alimenté d’une forme de non motivation inconsciente et de rébellion de l’inconscient à trouver une issue à la situation. L’hypnose est donc ce pont vers la partie « cachée » de l’esprit qui détient la réelle solution pour avancer.

Grâce à quelques séances il est ainsi possible de travailler sur la confiance en soi et aussi de mettre en place un véritable « bouclier protecteur » pour aider la personne à s’en sortir. Il sera question d’oser agir car l’auto-saboteur reste souvent dans des comportements passifs nourris par ses peurs et ses doutes de se lancer dans l’action concrète.

En s’adressant à l’enfant meurtrie on parvient à ce que l’auto-saboteuse renoue avec ce qu’elle est profondément, pleine de ressources en main, prête alors à voir les solutions de sa vie et non plus les échecs répétées. Il s’agit aussi de nourrir son estime et sa confiance grâce au travail sur l’image de soi.

Formée à l’hypnose j’aime proposer ce double accompagnement pour permettre aux personnes en ayant besoin d’avoir accès à toutes les solutions possibles pour dépasser les blocages et protections limitantes mises en place au cours de l’existence.

Il n’est jamais trop tard pour le faire et ainsi, même si l’auto-saboteuse a tendance à se dire que la vie est ainsi faite et que rien ne peut changer, grâce à l’hypno-coaching l’aide apportée se retrouve démultipliée.

Avez-vous déjà pratiqué l’hypnose pour dépasser des blocages personnels ou professionnels ? Vous reconnaissez-vous dans le profil d’un(e) auto-saboteur(se) ? Avez-vous envie de vous en sortir ?

N’hésitez pas à me contacter pour avancer, ATALIGNE est là pour vous accompagner au mieux dans votre évolution personnelle ou professionnelle grâce à une approche complémentaire de coaching et d’hypnose.