Ne pas oser dire non, des origines bien souvent très profondes

Oser dire non

 

 

 

 

 

Nous avons tous rencontré, un jour, dans nos vies personnelle ou professionnelle, une difficulté à dire non à des personnes nous demandant de faire quelque chose, alors que nous n’en avions pas du tout envie ou pas forcément le temps.

Il peut s’agir :

  • d’un service à rendre à un(e) ami(e) ou à un membre de sa famille alors que justement au même moment nous avions prévu de prendre du temps pour nous,
  • d’un travail urgent à faire alors que notre emploi du temps est déjà très tendu et que cette mission supplémentaire risque d’impacter fortement l’équilibre de notre vie personnelle et notre charge mentale.
  • d’une demande d’aide de la part d’un(e) collègue débordé(e) qui va perturber notre planning du jour et là encore va jouer sur notre vie personnelle.
  • de ne pas oser donner un avis différent dans le cadre d’une conversation avec des proches, ami(e)s, connaissances ou collègues.

Il existe plusieurs peurs clairement identifiées qui sont à l’origine de ne pas savoir dire non. Les principales sont de …

  • déplaire et de ne pas être apprécié(e) ou aimé(e)
  • d’être rejeté(e), mis(e) à l’écart nourrie par une mauvaise estime de soi
  • d’être mal jugé(e) par manque de confiance en soi et d’être perçu(e) comme illégitime
  • de blesser l’autre en développant de la culpabilité
  • de se sentir abandonné(e) ….

Ces peurs trouvent souvent leurs sources dans l’enfance, l’expérience de vie et les blessures de chacun. Un abandon, des moqueries récurrentes, de la violence physique ou verbale, un parent toxique ou abusif, différents autres facteurs peuvent avoir généré des émotions et des sentiments négatifs qui ont ancré des doutes, des peurs profondes.

Ces souvenirs ancrés dans la mémoire laissent leur empreinte et influencent alors les comportements adultes. La fuite et les non-dits peuvent alors devenir des mécanismes de défense. Ils ont tous des explications et des origines dont il faut savoir prendre conscience. Face à ce passé, parfois traumatisant mais ineffaçable, la mémoire a parfois la capacité de nier les faits, à les stocker en silence pour oublier, pour réussir à continuer à vivre…Pour autant les peurs restent enfouies et se révèlent dans des situations du quotidien.

De plus le lien qui se crée entre les émotions négatives vécues et le cerveau provoque la mise en place d’un circuit dit de punition. Pour ne pas les reproduire, l’adulte va avoir tendance à éviter la situation vécue pour ne pas se retrouver de nouveau en situation de stress et de punition face à l’autre « tout puissant » qui a d’une façon ou d’une autre marqué le « soi profond » (déception, frustration, angoisse, fardeau d’un événement ressenti comme de sa responsabilité …).

 

Oser dire non, une limite à savoir mettre face aux demandes

Poser ses limites

 

 

 

 

 

Dire non à une situation ou à quelqu’un est un premier pas pour s’affirmer dans son existence. C’est respecter son champ de liberté, son espace et ses limites personnelles.

Apprendre à dire non c’est donc apprendre à se respecter, en tant qu’individu et avec ses idées. C’est un acte essentiel pour travailler et cultiver son mieux-être.

Même si cela parait difficile de prime abord, cela se travaille !

Il faut pour cela se préparer et s’entrainer pour que ce non difficile à exprimer habituellement ne soit pas lancé violemment ou au mauvais moment !

Face à une demande de sa hiérarchie, il est parfois salvateur et nécessaire de savoir rebondir et d’expliquer les raisons du non en proposant une solution, quand cela est possible: « Non je ne peux pas faire cela car j’ai un planning déjà très chargé à traiter pour ce soir. Peux-tu demander de l’aide à une autre personne de l’équipe ou dans un autre service? ». Il ne s’agit pas de s’opposer systématiquement, mais de rester à l’écoute de la situation et de la vie de l’équipe.

Un manager empathique et bienveillant comprendra votre charge de travail et saura trouver une alternative, si la situation est claire à ses yeux. Il préférera savoir que vous ne pouvez pas prendre sa demande en charge par manque de temps, plutôt que de compter sur vous malgré tout et d’être potentiellement déçu(e) par une tâche gérée en trop, qui vous épuisera sur le long terme.

Face à une demande insistante d’un ami ou d’un proche, là encore, le non n’est pas un acte vexant.

« Non, désolée ce soir, je suis trop fatigué(e) et j’ai besoin de recharger mes batteries, nous pourrons sortir ensemble une autre fois ».

Il faut réussir à ne pas projeter sur les autres ses propres peurs : dire non, ce n’est pas un conflit avec l’autre, s’il est exprimé calmement et de façon assumée. C’est savoir prendre en compte ses capacités et ses limites, écouter ses besoins à un instant t et pouvoir les communiquer de façon assertive et non violente.

Savoir dire non se révèle également constructif pour mener des débats avec les autres, des échanges en toute sérénité et dans une écoute positive. Dans une relation à l’autre, il faut savoir se dire intérieurement «  Je t’écoute mais je ne suis pas forcément d’accord avec toi, car j’ai ma personnalité et mes idées que j’assume en toute confiance ».

Pour faire cette prise de conscience, ce travail sur l’estime, l’affirmation de soi, une aide extérieure est parfois nécessaire. Le coaching et l’hypno-coaching sont des approches bénéfiques qui peuvent vous aider :

  • Le coaching pour mieux vous connaitre, identifier vos points bloquants et avancer vers un objectif de transformation personnelle et / ou professionnelle
  • L’hypnose pour réussir à dépasser vos blocages profonds et ainsi agir sur vos comportements récurrents de mise en retrait, de déni des situations ou de fuite.

En tant qu’hypno-coach certifiée, je peux vous accompagner et vous aider à évoluer dans les différents domaines de votre vie. N’hésitez pas à me contacter pour échanger et modifier vos comportements bloquants.