Le mois de février est à nos portes, avec ses gourmandises crêpières et sa traditionnelle fête des Amoureux ! Ah le fameux 14 février et la Saint Valentin !

Saviez-vous que son origine remonte aux Romains et à leur fête païenne des Lupercales, dédiée à la fécondité, qu’ils célébraient aux alentours du 15 février? Et que les pauvres Valentin au 3ème siècle étaient des martyrs suppliciés plus que des jolis cœurs ? En 495 le Pape Gélase 1er célébrera le Saint Valentin pour mettre fin à cette fête des Lupercales jugée trop débauchée.  Il faudra attendre le 14ème siècle pour que des poètes anglais véhiculent une dimension plus romantique, en lien avec l’accouplement des petits oiseaux, et le 19ème siècle pour que les petits mots doux amoureux fassent leur apparition.

Ayant pris une tournure plus commerciale, la fête des amoureux est désormais l’occasion d’offrir fleurs, chocolats et tout ce qui peut incarner la passion du moment !

L’occasion pour moi de revenir sur l’Amour et la recette d’une belle relation amoureuse !

A / Et si l’amour de l’autre partait d’abord de l’amour de soi !

Aimer véritablement l’autre, sans rien attendre en retour, nécessite en réalité un réel travail sur soi qui s’incarne par l’établissement de fondamentaux que sont la confiance et l’estime de soi.

La confiance et l’estime sont nourries très tôt dans l’enfance, puisque c’est à partir de 18 mois, que les parents, ou ceux occupant ce rôle, vont transmettre les bases d’un bon développement affectif. Par l’interaction, le jeu, le réconfort, les signes d’affection les parents vont aider l’enfant à comprendre et à gérer son émotion face aux autres. Grâce à cela, il aura la capacité de nouer des liens d’attachement solides et structurants dans le temps.

C’est à cet âge déterminant que peut se produire une carence affective, créant chez l’enfant une relation non sécurisée, non confiante, basée sur une insatisfaction ressentie face à un cadre affectif bancal. Il peut s’agir d’un manque de communication, d’absences répétées d’attention, d’un manque de valorisation, d’un ressenti d’abandon par rapport à l’un des parents ou des deux. Cette carence vécue jeune sera lourde de conséquences puisqu’elle engendrera à l’âge adulte une dépendance affective dans les relations à l’autre, réel poison dans la vie de couple.

Pour autant cette carence n’est pas irréversible. Elle peut être travaillée à l’âge adulte, pour en comprendre l’origine et surtout renforcer la confiance et l’estime.

Apprendre à s’aimer et à s’accepter, passe par un travail d’introspection personnelle riche de sens. Il s’agit de se connaitre, d’identifier ses valeurs (socle de tout coaching de vie),de se reconnaitre en toute bienveillance avec ses points forts, ses faiblesses et ses mécanismes mentaux.

B/ Oubliez le prince et la princesse, nous ne sommes tous que des grenouilles !

Un des principes pour apprendre à s’accepter et à s’aimer est de se voir tel que l’on est. La perfection n’étant pas de ce monde, fini de croire aux princes et aux princesses idéaux ! Cela n’existe pas et c’est tant mieux ! Nous sommes tous faits de qualités et aussi de travers avec lesquels il est bon de composer : avec soi-même et avec l’autre.

Le couple ne doit pas être un pansement à une plaie d’enfant. Il ne doit pas venir compenser un manque sinon la relation ne peut aboutir qu’à un échec. Vécue comme telle, elle ne sera que jalousie, manque de confiance en l’autre, comportements auto-agressifs, destructeurs pour soi et pour l’autre.

Le couple n’est pas là pour rassurer, pour réparer, pour combler les attentes : il est un socle de partage d’énergie dans le respect de chacune des deux parties. C’est une coexistence de deux adultes et pas une relation malsaine de maternage excessif.

Pour aimer pleinement et sainement l’autre, l’un des postulats de départ est d’accepter de se connaitre et de se regarder en restant authentique.

Rien de pire que d’avancer « masqué(e) » dans une relation. Quelle déception pour l’autre quand le masque tombe et que celui ou celle qui a partagé des années de vie, découvre le vide, le mensonge, l’inexistence de celui ou de celle qu’il ou qu’elle croyait aimer…

Pour être authentique, il faut réussir à se libérer du carcan de son éducation et de la pression de la société moderne pour enfin se voir sans complaisance. Je vous renvoie à l’article que j’ai écrit à ce sujet en mai dernier : Acceptez-vous d’être authentique ? – Ataligne

Au travers du couple il est essentiel pour être heureux(se) :

  • D’éviter de tomber dans des relations toxiques, cultivées par un manque affectif à guérir.
  • De ne pas rentrer dans une relation de victime-sauveur, de parent-enfant mais bien d’adulte-adulte pour que la relation reste la plus saine possible.
  • D’établir une relation équilibrée et respectueuse, sans compter sur l’autre pour combler ses besoins profonds.
  • De ne pas appliquer à l’autre ses propres « filtres » et jugements. Inutile de surinterpréter un mot perçu de travers, nous ne sommes pas l’autre et nous ne pouvons savoir exactement ce qu’il ou qu’elle a dans la tête à l’instant t. Mieux vaut discuter calmement et de façon responsable, à froid, sur cette possible perception, plutôt que d’en faire une montagne.
  • D’accepter que l’autre soit fatigué(e), pas nécessairement disponible quand on le souhaite, pas forcément sur la même longueur d’onde et ainsi éviter les formes de caprices infantiles qui rendent les inutilement relations tendues.
  • D’être libre pour que l’autre puisse l’être aussi, sans sous-entendu et sans pression inutile.
  • D’assumer sa part de responsabilité dans le couple : chacun est responsable à 50% de ce qu’il envoie et de la façon dont il ou elle reçoit les choses.

 C/ Alignez-vous pour être un(e) meilleur(e) amoureux(se)

Au final pour être un(e) bon(ne) amoureux(se), il est important de se reconnecter et d’apprendre à aligner l’adulte à sa part d’enfant, à soigner si besoin.

L’hypnose est une excellente aide pour réparer des traumatismes passés et permettre à l’adulte de sortir d’une dépendance affective, d’une relation toxique, de travailler pour reprendre confiance en soi, d’apprendre à poser ses limites…

Plusieurs questions sont intéressantes à se poser par rapport à sa relation de couple, je vous invite à y réfléchir :

  • Pourquoi veut-on être en couple ? Que recherche-t-on dans cette relation, de façon profonde ?
  • Pourquoi avoir choisi ce ou cette partenaire ?
  • Quelles valeurs sont essentielles à vos yeux ?
  • Est-on dans une relation respectueuse de l’autre et de soi-même, de son propre territoire intime, de son état physique et psychique ?
  • Fait-on suffisamment preuve de bienveillance, envers soi et l’autre ?
  • Quelle est la part d’authenticité et de naturel par rapport à l’autre ?
  • Sait-on apprécier les petits instants de bonheur ?
  • L’ambiance au quotidien est-elle plutôt « grisaille » ou « ensoleillée » ?

L’être humain a besoin de la relation à l’autre pour avancer, il est important de réfléchir, d’en prendre conscience et d’agir au mieux pour soi et l’autre !

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